
La Rétinopathie Pigmentaire est une malade dégénérative affectant l’œil, plus particulièrement la rétine.
Cette maladie est dans la majorité des cas une maladie génétique. Néanmoins, il arrive qu’elle soit causée par d’autres troubles tels que le diabète ou des maladies auto-immunes.
Ainsi, dans la plupart des cas, la mutation d’un gène entraîne des perturbations dans le fonctionnement et la régulation des cellules de la rétine, indispensables pour la vision. En effet, ces cellules, appelées photorécepteurs, sont chargées de recevoir la lumière afin que l’image puisse se former sur la rétine avant d’être transmise au cerveau. Dans certains cas, plus rares, c’est l’épithélium, la membrane située sous ces photorécepteurs, qui est touchée.

C’est ainsi que la destruction de ces cellules de la rétine entraîne une perte progressive de la vision. Mais cette baisse du champs visuel se fait généralement en deux temps.
Tout d’abord, les premières cellules à être touchées sont les bâtonnets, responsables de la vision nocturne. Les personnes atteintes développent donc dans un premier temps une héméralopie, à savoir une baisse importante des capacités visuelles en situation de faible luminosité.
C’est seulement dans un second temps que les autres cellules de la rétine, les cônes, sont attaquées. La destruction de ces cellules, responsables de la vision diurne et des couleurs, entraîne donc une perte progressive du champs visuel par la création de scotomes (trous du champs visuel) et une altération de la perception des couleurs. Dans la plupart des cas, la finalité de la maladie est donc la cécité.
Pour l’heure, il n’existe pas de traitement pour soigner la Rétinopathie Pigmentaire. Néanmoins, la recherche avance et plusieurs pistes sont actuellement étudiées dans l’espoir de développer un traitement cliniquement viable. Malheureusement, la recherche médicale manque de moyens, et la recherche concernant les maladies de la rétine ne fait pas exception.